Je suis né le 20 mars 1962, donc poisson ! A Cognac ! 16000.
Ma première chaine HIFI était équipée d'une platine TD Sony PST 3, d'un ampli TAF-3A de 2x50Watts RMS( Boosté à 2x100 Watts en 84), d'un tuner Scott et d'une paire d'enceinte Audiophase inconnue au bataillon tant la qualité laissait à désirer.
Bardé de diplômes en déc. 81, CAP et BEP d'électronique, je pars à la conquête de la Capitale, ou je trouve un travail de technicien audio au bout de 13 jours, chez COMEL. Cette entreprise développais des consoles de mixage des amplificateurs de puissance de sonorisation sous la marque que tous le monde à bien connu à cette époque : POWER (PMP403, APK2100, APK500, PR1705, Le TOBOR . Cela ne vous dit rien ?
Je reste quelque mois et j'entre chez SODILEC en Mars 82 pour changer. Une entreprise d'élaboration de convertisseurs CC. Et comme j'étais apparemment un salarié sérieux, 7 jours après mon arrivée on me colle à la division militaire alors qu'à mon premier entretien, le directeur des ressources humaines exigeait au moins le BAC électronique... ...Va comprendre quelque chose...
Sept mois après COMEL me recontacte et me propose un meilleur salaire et surtout un travail au sein du bureau d'études !
Seulement L'Asie s'ouvre au monde, la Corée, commence à concurrencer COMEL qui bat rapidement de l'aile. Les deux ingénieurs en poste à cette époque s'en rendent compte et créent une entreprise en 1986 : RAMI ou ils me proposent de les retrouver. mais rapidement, j'étouffe, même si je m'éclate à développer la BDR905 ou l'ampli 2x500 Watts RMS. Je part pour entrer chez les grands en avril 1989, malgré 20% de perte de salaire, chez DMS l'entreprise de SAV de AKAI, KONICA et SAMSUNG ou je suis resté jusqu'à mon retrait en juin 1998. Je n'ai pratiquement travaillé, que pour SAMSUNG et j'ai gardé un merveilleux souvenir d'activité à collaborer avec les techniciens et techniciennes Coréens qui sont des travailleurs passionnés et infatigables. Les asiatiques sont de vrais bosseurs je le dis et je dis qu'en France j'ai l'impression que les salariés n'en n'ont pas conscience... ...Méfions nous de ces petits hommes jaunes. Ils nous boufferont "tuu cru !"
Pour Voici ou je loge :
- C'est chez moi.
A plus tard. Thierry.
